davidcblackburn's Identifications

Un tétard attribué au genre Trichobatrachus a
été trouvé le 03/03 dans un torrent au niveau
du camp 2 (200 m).
Il s’agit d’une larve macrostome, dont la bouche
est transformée en ventouse-râpe munie de
nombreuses rangées de dents cornées, comme l’a
décrite Amiet (1977).
En Afrique centrale, aucun autre genre connu
d’amphibien ne présente cette combinaison de
caractères. L’identification du genre sur clichés a
été confirmée par Mark-Oliver Rödel et Olivier
Pauwels.

Plusieurs individus initialement identifiés comme A. poecilonotus
ont été ré-identifiés comme A. cf. sylvaticus après un
examen approfondi des clichés et de la bibliographie.
Arthroleptis cf. sylvaticus présente un aspect plus élancé que
A. aff. poecilonotus avec un museau incurvé et des yeux
moins saillants. Une tache inguinale étendue, un bourrelet
glandulaire rectiligne discontinu s’étendant en arrière de
l’oeil (sans épouser la forme du tympan) et la face cachée
des cuisses et l’aine teintée de rouge constituent quelques
critères indicatifs à valider par de nouvelles observations.

Plusieurs mâles adultes et une femelle gestante ont été
identifiés comme A. sylvaticus après un examen approfondi
des clichés et de la bibliographie. Des chants attribués à
cette espèce ont également été enregistrés.
Arthroleptis sylvaticus présente un aspect plus élancé que
A. aff. poecilonotus avec un museau incurvé et des yeux
moins saillants. Une tache inguinale étendue, un bourrelet
glandulaire rectiligne discontinu s’étendant en arrière de
l’oeil (sans épouser la forme du tympan) et la face cachée
des cuisses et l’aine parfois teintée de rouge constituent
quelques critères indicatifs.
Le tympan mesure environ la moitié du diamètre de l’oeil.
Ce critère semble assez variable selon les populations
(voir les illustrations dans Dewynter et al. 2017) et nous
préconisons de l’écarter des critères distinctifs de l’espèce.
Le tubercule métatarsien interne, de petite taille, mesure
moins de la moitié de la longueur de l’orteil interne.
Enfin, nous notons que l’extrémité des doigts est conique
(pointue) chez cette espèce, critère que nous avions déjà
noté sur le Koumouna-Bouali.